A MES AMIES et AMIS,
Assez souvent, vous l’aurez remarqué, je vous signale un ouvrage écrit par quelqu’un que je connais, surtout quand j’estime que,
par sa qualité, cet ouvrage est digne de votre intérêt.
Pour une fois – et même pour la première fois – j’appelle votre attention sur moi-même. Ayant la manie d’écrire pour moi, en grand partisan de l’art personnel,
je n’ai jamais jusqu’à présent cherché à imposer quoi que ce fût de tout ce que j’ai secrètement commis.
Seul le Sénat a fait paraître des études qui lui étaient consacrées.
Vous penserez que, l’âge venu, mon EGO cède enfin à l’habituelle vanité d’auteur. Auteur, je ne suis en l’occurrence rien de plus.
En fait, un de mes plus anciens amis s’est mis en tête de faire imprimer tout ce que je lui donne à lire de mes cahiers personnels.
C’est ainsi que je suis en mesure de vous annoncer la parution de :
« Gaston MONNERVILLE, tel que je l’ai connu. »
Dans cet opuscule, j’évoque bien sûr l’irréprochable Homme d’Etat, dont on sait combien il fut lucide, courageux et scrupuleux ; mais je parle également de l’homme privé et surtout de ce qu’il fut pour moi. Son épouse ne pouvant lui donner d’enfant, il prit pour « fils de substitution » l’orphelin que j’étais. Et des années durant, le protégea et l’éduqua. Dans ces pages, je dis un peu de mon immense gratitude.
Vous pouvez vous procurer cet ouvrage (19 euros) par l’intermédiaire informatique de
Philippe MARTIAL
Directeur Honoraire de la Bibliothèque et des Archives du Sénat
