COMMUNAUTARISME.
L’opinion découvre le « communautarisme », à propos de l’Islam.
Alors que ce phénomène existe depuis toujours ; nous sommes, sans les voir, entourés de communautés, dont certaines sont fort anciennes.
Ainsi, les ordres religieux, les amicales des Corses ou des Auvergnats, celle des Anciens de l’X, les loges maçonniques, les organismes de défense des « gays »… Autant de « communautés » qui fonctionnent comme d’efficaces sociétés d’entraide et de soutien. Et parfois de propagande.
La soumission aux doctrines aussi engendre, elle aussi, son communautarisme, car les adeptes des croyances aiment se retrouver et communier dans l’exaltation de leur foi ; ils s’agitent ensemble pour convaincre et triompher.
Exemple : les « suprémacistes », dont les persuasions unissent les contempteurs des « nègres » et les fanatiques de la supériorité des blancs, forment un communautarisme. L’antisémitisme, du fait qu’il est partagé, en constitue également un autre.
Cependant, nous sommes tellement habitués à ces traditionnels groupements que nous ne les percevons plus dans leur vraie nature.
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Le communautarisme est toujours séparatiste, dans la mesure où le clan élit et protège les membres du clan, autant qu’il repousse les non-membres. Il exalte ses propres principes et valeurs et récuse ceux des autres groupes ; ce rejet peut aller jusqu’à refuser de reconnaître la suprématie de la Loi.
En cela, l’Islam intégriste (et parfois terroriste) ne diffère pas de la Mafia. Comme elle, il se situe de lui-même à l’écart du groupe national.
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Le patriotisme est la forme jugée la plus noble du communautarisme.
Car il est à l’échelle de la Nation.
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